La crise du coronavirus vient de nous rappeler l’urgence de la situation. Indirectement, la dégradation des écosystèmes et le manque de préparation de notre société aux changements qui sont devant nous.

Cette crise n’est pas anodine, unique, ni accidentelle. Ressortir par le haut de cette crise est une nécessité absolue.

Il nous faut au minimum adapter notre modèle économique et imaginer de nouvelles façons de produire et de consommer afin de réagir aux changements climatiques annoncés. Nous avons aussi vu apparaître des chaînes d’entraide qu’il ne faudra pas oublier.

Sous l’impulsion des collectivités, nous allons devoir satisfaire les besoins de la population en réduisant leur impact sur l’environnement et en limitant les émissions de CO2. Pour réussir ce défi collectif , nous devons faire en sorte que la transition écologique ne soit pas qu’une affaire de programmation financière et d’ingénierie technique dans les domaines des mobilités, de l’urbanisme ou de l’agriculture. Il va nous falloir engager la structuration de filières, le développement de nouvelles formations, la sensibilisation à l’économie circulaire.

La transition est une nouvelle histoire qu’il est de notre ressort à tous d’écrire, en tant que communauté humaine solidaire.

Le temps est venu pour notre Métropole d’en devenir l’un des principaux acteurs. De nombreuses propositions dans toutes les communes ont indiqué très clairement lors de ces élections municipales une volonté de transition. Nous devons dépasser nos divergences politiques et prendre l’engagement comme nous le prenons ci-dessous d’ouvrir Orléans et la Métropole à la transition écologique.

Tous les Orléanais et les habitants de la Métropole forment une communauté de destin, c’est pourquoi qu’il ne peut y avoir de transition sans la participation de tous. Nous proposons à tous les acteurs associatifs, économiques et politiques d’unir nos compétences et de mobiliser nos forces.

C’est tous ensemble, en respectant nos différences et en tenant compte du choix des électeurs, que nous ferons d’Orléans Métropole un territoire ouvert à la transition écologique.

Jean Philippe Grand et Valérie Corre